vendredi 30 septembre 2011

COMPTE-RENDU DE NOTRE JOURNEE DU 24 SEPTEMBRE 2011

Mes très chers amis,
Je tiens à vous remercier chaleureusement d’avoir accepté cette nouvelle invitation de Jacqueline Lion au stage d’astrologie karmique présidé par Emmanuel Leroy.
L’atmosphère y est à chaque fois si conviviale, gaie et détendue que vous ne vous êtes pratiquement pas posé de questions sur les raisons profondes qui vous ont poussés jusqu’ici.
Je sens que nous allons passer une excellente journée.
Depuis votre réveil, je bavarde, je m’agite, je fais mine de partir pour revenir vous taquiner. Savez-vous que Mathieu Ricard compare ma production à une nuée de singes qui piaillent et sautillent de branches en branches ? J’apprécie assez la comparaison.
Mais je suis incorrigible, où ai-je la tête ? ! Je parle, je parle, et j’en oublie de me présenter.
Je ne suis ni plus ni moins que votre Esprit.
Celui dont Descartes a dit « Je pense, donc je suis ».
Celui que vous avez suivi pour venir jusqu’ici. A moins que vous ne préfériez faire vôtre la citation de Paul Valéry « parfois je pense, et parfois je suis ». Celle qui ouvrirait alors la porte à une libération intérieure en ne dépendant plus de vos pensées, sans pour autant les refuser.
Mais je m’égare.
Je suis l’esprit qui guide vos pensées, vos émotions, vos sensations. Bien éphémères, convenez-en. Tenez pour exemple, celle qui vous vient à l’esprit là, maintenant, fait déjà partie du passé à cet autre instant précis.
Qu’elles soient joie, amour, peine ou tristesse, vos pensées méritent d’être reconnues et acceptées.
J’entends Emmanuel Leroy citer cette phrase admirable « Quand on est dans la Vérité, on se rend service à Soi, en premier lieu, et ainsi il est facile de rendre service aux autres ».
Mes chers amis, c’est bien pour cela que nous sommes réunis ici aujourd’hui, car nous avons tous et toutes un karma collectif. Dépêchons nous. La tâche est longue.
Votre venue implique la recherche de votre Vérité, votre acceptation de conscientiser vos blessures, vos souffrances et vos angoisses, engluées dans une mémoire cellulaire.
Emmanuel Leroy, astrologue karmique, sait où débusquer les problèmes. Il jauge du travail à accomplir en observant les Maisons VIII et XII, ainsi que les planètes qui s’y trouvent. Il parle d’un travail spirituel qui se déroule en quatre temps.
Scrutez votre carte. Si ces Maisons sont activées, il y a de fortes « chances » que la souffrance vous vienne d’un ancêtre, qui n’a pas su régler son problème, et vous le transmet, pour seul héritage, en omettant de vous dire qu’il s’agit du passif du testament ! Si seulement il ne s’était pas emmuré dans le silence, s’il avait pu partager, mettre un nom sur sa douleur, au lieu de vous transmettre une charge fantôme ! Si seulement…
S’arrêter devant une planète rétrograde offre toujours sa part d’intérêt. Par exemple, un Neptune rétrograde dans l’une de ces Maisons est l’indice qu’il vous faut vous ouvrir à une dimension plus large que l’égo, sortir de vos idéaux.
La Lune noire aussi a son mot à dire. Si elle se situe en Bélier, où elle a décidé de jeter son défi, elle vous laissera penser que vous n’êtes pas capable d’agir, jusqu’à ce que vous en preniez conscience, et transformiez votre façon de penser.
La position de Cérès est aussi importante, car sa principale thématique est de vouloir être utile. Là où elle transite marque une réelle prise de conscience.
Mes chers amis, cette journée a été très enrichissante, et je m’en félicite, même si je reconnais avoir ma part de responsabilité pour avoir instruit vos pensées à lever le voile sur les maux qui vous assaillent. Déjà la lumière décroit et je sens que vous mettez à profit votre capacité de réflexion pour ne plus vous laisser piéger par votre mental.
Plonger dans l’observation de votre souffrance et vouloir vous en libérer est déjà en soi une réussite, même si elle comporte sa part de lâcher-prise.
Quelque part, c’est mourir un peu pour mieux renaître ensuite.
J’ai pu vous observer tout au long de cette journée et je sais que globalement vous avez accompli un grand pas en choisissant de vous libérer de tout ce qui vous retenait.
Certains d’entre vous ont choisi d’avancer avec prudence et circonspection, trouvant étrange de se dissocier de leurs pensées habituelles, d’autres au contraire s’ouvrent illico à un aspect « un poco mystico » de leur personnalité, voire « un molto pété » mais jamais au grand jamais en même temps ! C’est une question de survie, Jacqueline !
Mes chers amis, je vous concède maintenant volontiers un long temps de silence, presque une petite bouffée d’éternité.
Je pense toutefois qu’il vous serait réellement profitable de le mettre à profit pour méditer cette petite phrase de Krishnamurti, grand philosophe indien :

« Se libérer du connu, c’est mourir, et alors on vit ».

MCD

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