mardi 6 octobre 2009

LE PASSAGE DU TEMPS

J’aimerais partager deux paragraphes que j’ai reçus ce matin (en anglais) sur le passage du temps (mots saturniens) parce qu’avec le carré Saturne - Pluton qui s’approche et qui commence à se faire sentir sur le plan relationnel, je me trouve plein dedans ce que Jessica Burnham a à dire http://www.jessicaburnham.com.

« Quelque soient nos besoins, il y a un équilibre délicat à l’intérieur de nous qui peut se trouver déséquilibré quand le désir de contrôler notre environnement prend le dessus sur ce qui EST tout simplement.

Nous nous sentons épuisés quand nous permettons à notre côté ombre de prendre le devant de la scène 24 heures sur 24. Nous commençons à nous trouver dans cette spirale descendante en train de nourrir notre propre vampire psychique (mots plutoniens JL). Comme un ami invisible qui nous est attaché, sans le savoir, nous permettons à ses besoins à lui de TOUT contrôler. » Jessica Burnham dit qu’elle est actuellement en train d’être sur ses gardes concernant ses tendances qui souhaitent tout contrôler. Quand ceci arrive, nous souffrons et elle se rend compte que si elle ne choisit pas de regarder en face ses comportements compulsifs, ceux-ci contrôlera son monde à elle quand elle sera plus âgée.

J’essaie de relier ceci à Saturne et à Pluton, parce que Saturne représente le temps et Pluton les profondeurs de notre psyché. Toute pensée négative est une forme d’énergie qui, comme un boomerang, reviendra nous hanter, nous tourmenter tôt ou tard. Beaucoup de personnes maintenant se rendent compte que nous créons notre réalité par la force de notre énergie psychique. Je crois qu’avec ce carré qui est en train de se former, nous risquons de vivre ce dont Jessica parle. Je continue.
« Nous avons une chance inouïe qui s’appelle LA VIE et avec cette chance nous pouvons réfléchir, même quand la douleur est insupportable, sur la façon dont nous jouons (= Shakespeare la vie est une scène de théâtre JL) notre besoin de contrôler le monde autour de nous.

Trouver la compassion à l’intérieur de notre labyrinthe composé d’ombre (mots plutoniens) peut se révéler un vrai challenge. Surtout quand l’autre en face de vous projette constamment SON propre besoin de contrôler SON environnement SUR VOUS en disant ce qui ne va pas dans son monde (parce que son monde ne correspond pas à ce qu’il aimerait qu’il soit). Quand je commence à me sentir frustré ou énervée, il devient facile à réagir à la personne en face ou bien lui tourner le dos. Mais quand je choisis d’ouvrir mon cœur et voir à quel point l’autre souffre, et comment sa souffrance est comme un gros nuage noir qui empêche de voir tout ce qui est autour, j’essaie de trouver la compassion à l’intérieur de moi et de lui offrir celle-ci. Il est important de ne pas oublier que les comportements que je vois devant moi et qui me semblent complètement fous ou démesurés, pourraient être les miens un jour. Chaque once d’un comportement potentiel qui existe chez l’autre, existe aussi en nous. Quelque part à l’intérieur de moi, la même souffrance a ses racines. La différence est que je suis forte EN CE MOMENT pour la cacher ou l’ignorer. Mais la vie change et le temps passe et je possède la même tendance de jouer le jeu de la souffrance et de la misère dont je suis le témoin chez l’autre dans en effort de contrôler mon environnement.

La similarité entre le mot « ignorer » et le mot « ignorance » est frappante. L’ignorance joue un grand rôle dans notre propre souffrance. La plupart du temps notre ignorance est liée à notre capacité sans faille d’ignorer la vérité. Nous jouons le jeu de la contradiction à l’intérieur de nous. Et bientôt cette contradiction se jouera dans nos relations. Quand nous choisissons de poser la loupe sur notre propre psyché et réfléchir sur ce qui nous énerve et qui vient de l’extérieur de nous, nous nous accordons une occasion de vivre la paix de l’âme. La souffrance de l’autre est un message qui nous dit ‘je suis venue pour vous aider à grandir’. Et plus important, quand nous examinons de près cette souffrance de l’autre, nous trouvons que sa souffrance n’est pas sans utilité, n’est pas sans but. Nous avons tous des dons et des talents et il faut un cœur et un esprit ouvert pour utiliser notre propre vie et celle des autres au maximum. Par conséquent je remercie l’autre qui m’a montré sa souffrance parce qu’il m’a montré le potentiel qui réside en moi, dans mon cosmos intérieur. Et j’honorerai l’autre en choisissant de voir où je permets à mon propre entêtement (mots saturniens et plutoniens) d’enlever mon propre plein potentiel d’être tout simplement sans le poids de l’attachement qui me pèse. »

Merci Jessica. Je crois qu’avec ce carré qui s’annonce, nous aurons tous besoin de réfléchir sur vos paroles.

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