dimanche 2 mai 2010

CHIRON EN POISSONS

http://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/images/Chiron_centaure_Rome.html


CHIRON EN POISSONS
Vers le 21 avril Chiron est entrée provisoirement en Poissons. Il va y rester 8 semaines avant de revenir en Verseau. Il entrera définitivement en Poissons en février 2011.

J’ai déjà écrit sur Chiron et dans mon travail astrologique il est devenu incontournable dans l’analyse d’un thème. Rappelons-nous que Chiron était un centaure blessé, guérisseur et enseignant mais qui ne pourrait pas se guérir lui-même.

http://www.aly-abbara.com/histoire/Mythologie/Grece/images/Chiron_centaure_Rome.html

Dans notre thème natal Chiron indique le lieu de nos blessures mais aussi le domaine où nous trouverons nos propres pouvoirs de guérisseur. Chiron, en tant que guérisseur blessé, doit confronter son manque d’amour propre, ses sentiments qu’il n’est jamais « à la hauteur » et doit surmonter ces blessures profondes. Chez nous la blessure est aussi profonde et nous devons travailler dur pour surmonter la blessure, En échange, nos pouvoirs de guérison sont très puissants.

Ce qui s’ensuit est le travail d’Eric Frances, l’astrologue new yorkais que je trouve exceptionnellement talentueux. Ici Eric apporte d’autres perspectives que j’aimerais partager avec vous.

http://planetwaves.net/

Chiron est maintenant du côté Poissons de la cuspide Verseau Poissons. Il ne faut pas oublier que ces deux signes sont à la fin du zodiaque et correspondent à ce qu’on appelle des signes universels. CAD que nous quittons le monde de notre petit ego avec ses désirs et sa volonté pour aller vers des valeurs humanitaires globales (le Verseau) où nous avons la certitude viscérale que notre proche est notre frère. Avec les Poissons nous vivons la transcendance en amour. Le Verseau est aussi le signe du marginal, du génie, souvent en avant sur son temps. Ces deux signes nous appellent à voir plus grand que notre petit monde égoïste, de dépasser notre vision étriquée de la planète. Nous ne sommes plus un individu mais une partie du Grand Tout.

Eric Frances dit que les qualités mentales et intellectuelles du Verseau et la créativité et l’intuition des Poissons travaillent ensemble pour élargir notre conscience et pour nous aider à voir plus grand. Chiron ici attire notre attention vers la nécessité des prises de conscience beaucoup plus subtiles que le monde physique qui nous entoure.

Eric continue en expliquant que ces révolutions conceptuelles que nous vivons sont peut-être difficiles à discerner au début mais que subtilement nous prenons conscience que nous sommes en train de changer profondément. J’ai déjà écrit sur une épuration personnelle, collective et planétaire. Nous vivons une sorte de purification pour aller vers du meilleur mais cette purification se fait par moments dans la douleur (opposition Saturne Uranus et bientôt le carré en T avec Pluton). Chiron agit de façon beaucoup plus subtile. C’est la toile de fond. Nous avons besoin de voir de façon holistique (du grec « entier », « total », « le tout »). Eric donne l’exemple de Chiron en Verseau et l’explosion de l’utilisation d’Internet. Il dit que celle-ci est un exemple de l’image de Chiron en Verseau – une toile planétaire d’inter connectivité.

Les Poissons symbolisent cette inter connectivité mais sans technologie. Eric continue en disant que l’Internet est un modèle simpliste de quelque chose qui existe déjà : le sphère subtil d’une conscience qui est biophysique – la toile de la vie elle-même qui lie tout le monde et toute chose. Chiron enrichit notre expérience du signe qu’il traverse. Eric suggère que nous nous branchons sur ce niveau de conscience en tant qu’expérience naturelle. Passionnant n’est pas ?

Les Poissons représente la créativité mystique, la créativité qui nous transcende. Eric Frances dit que notre dimension créative sera accentuée avec la position de Chiron en Poissons. Chiron nous permettra de désirer consciemment une expérience et puis de diriger notre conscience dans cette direction. Cette expérience nous reliera aussi à notre source spirituelle. Nous avons vécu dans un état de séparation. L’autre est séparé de nous. La pollution de notre planète ne concerne pas tout un chacun pour le moment, par exemple. N’oubliez pas que le mot « religion » semble venir du latin « religare »= « relier » même s’il n’y a pas de consensus sur cette définition. Notre mental, notre ego nous a séparés de notre spiritualité. Chiron nous appellera de plus en plus vers une conscience que le retour vers la source sera une expérience directe mais que cette expérience passe avant par la guérison.

Eric Frances nous rappelle que le déni est le côté ombre des Poissons. Nous préférons nier ce que pourrait menacer notre concept du monde et de nous-mêmes. Petit à petit Chiron va enlever cette voile d’illusion.

Chiron représente le facteur dans tout système complexe qui indique un problème et si nous nous attaquons à ce problème, le système sera efficace et stable, si nous ne le faisons pas, le système s’effondra.

J’ai appris que le jour où la plateforme pétrolière a coulé (en tuant 11 personnes), c’était le jour où Chiron est entré en Poissons (environnement EAU). L’opposition Saturne Uranus est sur un axe TERRE EAU et la Pleine Lune d’avril était en Scorpion (signe d’EAU).

Dans le Ciel Chiron se trouve entre la planète Saturne et la planète Uranus. Chiron fait le lien entre ce qui est visible et invisible. Chiron est une sorte de point d’équilibre entre ces deux planètes. Le glyphe de Chiron est une clé. Tout a un sens, tout nous fait signe, tout est signe.

J’aimerais avoir le talent d’Eric Frances (j’ai Chiron en Maison II dans mon thème natal, donc beaucoup de doutes sur mes propres dons !!!!). Il finit par dire que Chiron en Poissons révèle une nouvelle dimension de conscience. Il y a deux domaines : les systèmes naturels qui préexistaient la révolution industrielle et où ces systèmes entrecroisent nos systèmes technologiques. L’autre domaine est celui de notre spiritualité. Chiron nous indique le vide dans notre conscience de comment nos croyances influencent notre réalité, de quel point nous sommes tous liés et de quel point nous dépendons de l’environnement biologique dans lequel nous vivons.

Je suis consciente de tout ceci mais je ne sais pas si j’ai le talent qu’Eric Frances a pour en parler si succinctement. Tant pis si je dois mieux faire. L’essentiel est d’en parler, de transmettre le message.
Dernière petite pensée. Cette affreuse tragédie sur les côtes de la Louisiane et pour laquelle nous risquons de payer un lourd prix, pourrait être une invitation importante pour nettoyer notre chère planète et ce nettoyage comprend notre propre partie ombre.
Un très beau texte écrit par Marie-Christine avant ce désastre finit bien cet article. Merci Marie-Christine.
DOUZE MOIS

Quand on est encore enfant, on a tous les sens en éveil et une curiosité insatiable pour tout ce qui nous entoure. On croque la vie à pleines dents comme la pomme juteuse sur le chemin de l’école.
La vie a un goût de merveilleux comme les histoires qui ont bercé notre enfance.

C’est ainsi qu’à l’âge de l’apprentissage de la lecture, je me suis jetée à corps perdu dans des piles de contes pour décrypter les phrases formées par ces étranges signes que sont les lettres de notre alphabet.

L’un d’eux est très vite sorti du lot. Peut être a-t-il bercé aussi votre enfance ?

Il s’appelle « les douze mois » et a été écrit par un poète russe, Samuel Marshak.

Pour rafraîchir la mémoire de ceux qui pensent le reconnaître, et pour ceux qui ne l’ont pas lu, il retrace l’histoire d’une reine qui offre un panier rempli d’or à celui ou celle qui lui apportera des fleurs en plein hiver.

Evidemment, puisque c’est un conte, on subodore quelque méchante fée au détour d’un chemin, un loup ou un ogre. Mais la morale est toujours sauve et la fin de l’histoire vaut souvent son pesant de magie et de miracle.

C’est ainsi que j’ai frissonné en accompagnant au milieu de la nuit, dans la neige et par un froid sibérien (nous étions bien en Russie), la petite fille qui avait la double malchance d’être infortunée et pourvue d’une marâtre cupide qui la détestait.
Nous sommes arrivées au milieu d’une clairière lumineuse où se tenaient nos douze mois de l’année.

Emus par le récit attendrissant de la fillette, ils se sont aussitôt unis pour créer le printemps en hiver. Le printemps en hiver… un miracle offert par la Nature..

J’ai laissé la fillette apporter seule ses fleurs et clore la fin du récit et j’ai grandi en continuant mes lectures, revenant souvent sur la trace des douze mois, que je n’ai jamais oubliés… peut être à cause de leur nombre magique, qui symbolise un parfait espace de temps : 12 H en une journée et 12 H en une nuit, et sans doute à cause de la résonance de l’histoire avec l’époque dans laquelle nous vivons.

Les jours, puis les mois et les années se sont succédé. Nous ne sommes plus en 1943 mais en 2010. L’humanité avance à pas de géant.

Le progrès technique et scientifique a donné aux hommes l’illusion et l’arrogance d’avoir le pouvoir sur la Nature, après l’avoir subie.

Les fleurs ou les fraises en plein hiver sont devenues d’une banalité affligeante.

A une plus grande échelle, l’homme a dompté l’eau, sait la stocker, sans reconnaître que ses ressources sont limitées.

Que diraient aujourd’hui les douze mois sous la plume de Samuel Marshak ? Approchons nous un peu. Ils sont rouges d’excitation et paraissent très en colère.

Deux d’entre eux se lèvent et prennent la parole. Ils s’appellent Janvier et Février.
Ils sont frères mais Saturne et Uranus qui les représentent sont en opposition sur la route de vie que l’on appelle Zodiaque.

« Nous nous souvenons très bien de la fillette dans la neige. Ses yeux étaient purs et innocents et ses paroles respectaient notre Loi, tout comme vos ancêtres savaient faire le lien entre les rythmes de la Nature et Dieu. Vous vous en êtes détournés en voulant faire vôtre sa Loi. Vous avez puisé dans ses ressources comme dans un supermarché. Or, sans la Nature, il n’y a pas d’humanité possible. Vous êtes devenus plus cupides encore que la belle-mère de cette petite fille. »

Novembre se lève en dressant un poing vengeur. Son représentant, le belliqueux Pluton, tient fermement la corde entre Saturne l’Ancien et Uranus le Novateur. Elle est bien ténue et risque à chaque faux pas de s’arracher.

« A quoi sert le progrès s’il détruit notre Mère Nature ?? Vous récoltez ce que vous avez semé en jouant aux apprentis sorciers. Vous avez créé la bombe atomique et les centrales nucléaires et maintenant vous ne savez que faire de vos déchets ! Vos dirigeants et les directeurs de multinationales exploitent, pillent et détruisent la planète pendant que de l’autre côté du monde des gens meurent encore de faim et de soif ! Vous nous faites honte ! Maintenant, laissez nous ! Nous avons beaucoup à faire pour panser les plaies de la Terre. Voyez déjà comme elle gronde et se fissure en divers points du globe, par votre faute ! Nous tentons par tous les moyens de l’apaiser, car sa colère est loin de retomber. Elle s’est manifestée il y a peu en Indonésie par un gigantesque tsunami. Maintenant, les séismes sont votre lot quotidien. Pensez à Haïti, à l’Indonésie et au Tibet! Au Pérou c’est un glacier qui fond et entraîne des glissements de terrain, en Islande, le volcan crache de la lave. N’oubliez pas, votre belle planète bleue est très en colère, et ce n’est qu’un début !! »

Retirons nous sur la pointe des pieds et méditons. Profitons par exemple de la prochaine rétrogradation de Mercure pour retourner vers la Mère Nature et réfléchir à un monde meilleur.

Ne dit-on pas faire un retour aux sources, ou encore se ressourcer ?
Les technologies modernes ont tellement donné l’illusion à l’homme qu’il avait pouvoir sur la Nature qu’il éprouve maintenant le besoin de renouer avec ses racines. C’est sans doute la raison pour laquelle la Préhistoire le fascine actuellement.

Il est urgent et de notre devoir de prendre conscience que la Nature a tout pouvoir et que nous devons respecter sa Loi, pour éviter de subir la sienne.

Puisse l’humanité trouver en elle-même le ressort nécessaire pour sa survie. Il lui est absolument nécessaire de comprendre la nécessité d’une profonde transformation pour mieux renaître, pour parachever la promesse d’un monde parfait qui a entraîné l’enfant dans sa soif d’apprendre à la source de la Vie. Ecrivons une nouvelle page de l’Histoire et regardons nos enfants dans les yeux. Promettons-leur très vite sans honte qu’ils grandiront heureux dans un monde de paix, où la nature est Reine et au milieu de laquelle l’homme vivra en harmonie…. Pour l’Eternité.


M.CH.D.





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